SOMME. 1717. ABBAYE SAINT-MICHEL DE DOULLENS - Elisabeth de - Lot 182

SOMME. 1717. ABBAYE SAINT-MICHEL DE DOULLENS - Elisabeth de SERICOURT d'ESCLAINVILLERS Abbesse de Saint-Michel nommée en 1693 - Les Abbesses étaient désignées par le Roi parmi les familles de la noblesse locale. L'Abbesse nommée en 1637, Gabrielle de Forceville, avait dilapidé tous les biens de l'Abbaye et c'est Elisabeth qui parvint à restaurer les lieux et la discipline. Lettre écrite et signée de sa main, 2 pages petit in-4, DOULLENS, 25 octobre 1717, à l'Évêque d'AMIENS, alors Pierre SABATIER [1654-1733 /Ayant officié auparavant à Cambrai, il y fut très lié avec Fénelon] Pour une meilleure compréhension, la transcription a été effectuée en orthographe moderne: "La divine providence qui a rendu Votre Éminence le refuge assuré de toutes les personnes dédiées à Dieu m'inspire la confiance de vous supplier très humblement Monseigneur, d'être notre protecteur au sujet des déclarations que je viens d'envoyer à Mgr d'Amiens [Il s'agit vraisemblablement du Vidame d'Amiens] et à Mr l'Intendant pour satisfaire aux ordres de la Cour. Ils m'ont tous deux paru contents de ma sincérité et promis de témoigner à la Cour le triste état dans lequel se trouve l'abbaye, sans clôtures, les bâtiments par terre, les terres en fiches et de ne rien oublier pour réparer les désordres de la guerre, tant pour le spirituel que pour le temporel. C'est de Votre Éminence, Monseigneur, en qui j'ai mis mon espérance pour l'un et pour l'autre. Je la conjure par la mémoire de Feu Monseigneur le Duc de Noailles notre illustre protecteur, de nous être favorables. Ce n'est pas sans peines que j'ai ici rétabli quelque régularité dans quelque temps. Je supplie très humblement Votre Éminence de me donner des ordres qui puisse m'autoriser à réparer les désordres passés et prie le Seigneur qu'il comble Votre Éminence de ses grâces. Je suis avec un très profond respect Monseigneur, de Votre Éminence, la très humble et très obéissante servante" En marge de la première page, note manuscrite du se