Albert LEBOURG (Montfort-sur-Risle, 1849 - Rouen, 1928) - Lot 131

Lot 131
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Estimation :
7000 - 8000 EUR
Albert LEBOURG (Montfort-sur-Risle, 1849 - Rouen, 1928) - Lot 131
Albert LEBOURG (Montfort-sur-Risle, 1849 - Rouen, 1928) Un moulin à vent près de Rotterdam Huile sur toile, 39,5 x 64,5 cm Signée en bas à gauche, située Rotterdam, datée 1896, dédicacée : « À Madame et au Commandant Lassalle, hommage affectueux. » Historique : - vente Jean-Pierre Osenat, Fontainebleau, 30 juin 2019, lot n° 155 - vente Hermitage Fine Art Monaco, 28 octobre 2020, lot n° 501 - vente Cornette de Saint-Cyr, Paris, 7 décembre 2021, lot n° 2 Notre paysage est à rapprocher d’une peinture sur le même thème proposée chez Éric Pillon Enchères à Versailles, le 13 mai 2012 , lot n° 39 : huile sur toile intitulée Moulin près de Rotterdam, 47 x 73,5 cm, signée, située Rotterdam, 1896, en bas à gauche. La structure du moulin, avec une plateforme circulaire, est similaire. Un Normand voyageur Élève de l’École des Beaux-Arts de Rouen, il débuta sa carrière comme professeur à l’École des Beaux-Arts d’Alger jusqu’en 1876, avant de fréquenter l’atelier de Jean-Paul Laurens à Paris en 1878-79. Cette même année, il rejoignit les Impressionnistes et exposa avec eux en 1879 et 1880 aux côtés de Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley, ainsi qu’au Salon entre 1883 et 1895. Les nombreux voyages de l’artiste dans l’hexagone, notamment en Île-de-France, en Normandie et Auvergne, au Lac Léman et à La Rochelle, ainsi qu’à l’étranger avec la Hollande, la Belgique et l’Algérie ont donné lieu à plus de deux mille paysages. La Hollande, un plat pays inspirant De l’automne 1895 jusqu’au début de l’année 1896, Albert Lebourg visite la Hollande en compagnie du peintre Horace Mélicourt. Il en rapporte plusieurs paysages au(x) moulin(s) dont celui-ci. Comme dans d’autres œuvres similaires, on retrouve une route en perspective qui invite le spectateur à cheminer virtuellement dans le paysage en compagnie d’autochtones. Le moulin imposant, avec sa structure à plateforme typique, est au premier plan d’une diagonale qui guide l’œil vers le motif de prédilection du peintre : le soleil couchant, délicatement flamboyant dans les nuées. Les tons sont déclinés autour de l’astre solaire, de l’orangé au mauve, dont les derniers rayons affleurent la campagne environnante et le canal au pied du moulin. Lebourg est ici dans la veine de son confrère Claude Monet aux côtés duquel il exposa une quinzaine d’années auparavant, lors des expositions impressionnistes. L’année suivante, en 1897, la Société nationale des Beaux-arts présentera plusieurs œuvres issues du séjour en Hollande. Fortune critique Au décès de l’artiste, un article élogieux de Maurice Feuillet dans le Gaulois Artistique du 24 janvier 1928, p. 82, résume ainsi son parcours : « Après Manet, Sisley et Degas ; Renoir, Gauguin et Pissarro ; après Monet et Guillaumin, il était le dernier de cette célèbre phalange impressionniste. Animés de la foi qui crée les miracles, ils ont dessillé nos yeux ». Albert Lebourg figure dans les collections du Musée d’Orsay, du Petit-Palais et du Musée des Beaux-Arts de Rouen pour ne citer que les plus importants. Expert : Virginie Journiac, Historienne de l’Art, Experte agréée en Œuvres d’art par la CECOA, la FNEPSA et la CEDEA.
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