Victor CHARRETON (Bourgoin-Jallieu, 1864 – Clermont-Ferrand, - Lot 56

Lot 56
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Victor CHARRETON (Bourgoin-Jallieu, 1864 – Clermont-Ferrand, - Lot 56
Victor CHARRETON (Bourgoin-Jallieu, 1864 – Clermont-Ferrand, 1936) Paysage Huile sur carton encadrée Signée en bas à gauche 40 x 55 cm Provenance : collection privée Que ce soit sur toile ou sur carton, au pinceau ou au couteau, Victor Charreton a fait du paysage son cheval de bataille. L’Auvergne, bien entendu, sa région d’adoption suite à son mariage avec la fille d’un entrepreneur du Puy-de-Dôme, est son motif favori. Pour autant, il ne boude pas non plus les paysages bretons ou provençaux et même, au-delà des frontières, espagnols ou marocains. Issu d’une famille aisée qui le poussait vers une carrière de juriste, il s’installe à Saint-Amant-Tallende dès 1894 avec son épouse puis il abandonne sa carrière en 1902 pour se consacrer uniquement à la peinture. En compagnie de Pierre Bonnard et Frantz Jourdain il cofonde le Salon d’automne à Paris l’année suivante. Il n’est plus un peintre confidentiel mais un artiste néo-impressionniste acclamé par les critiques d’art. En 1911, il réunira autour de lui les peintres de l’École de Murol. En 1922, il sera le châtelain de Saint-Amant après l’acquisition du château médiéval de la Tour Fondue. Plus de trois mille paysages figurent à son catalogue ! Un fil rouge se dessine dans ses créations : la connotation intimiste du lieu représenté, parfois animé par un personnage solitaire, en l’occurrence ici une paysanne au dos voûté qui s’aide d’une canne. Il chérit les hameaux bâtis dans des sous-bois, s’intéressant particulièrement au rendu des feuillages et des arbres en fleurs. En surgissent des toits rouges flamboyants qui structurent la composition. La bâtisse au toit à quatre pans située au centre du tableau est représentée dans une autre œuvre intitulée Fauteuil dans le jardin, huile sur toile présentée chez Sotheby’s New York (lot 81 de la vente du 25/02/1992). Les toits rouges apparaissent aussi dans Les Amandiers en fleurs près de la maison, huile sur panneau présentée chez Pillon à Calais (lot 116 de la vente du 14/03/2004), où l’on devine les influences de Monet et Bonnard. Ainsi que dans Les Toits rouges, huile sur carton présentée chez Piasa à Drouot (lot 104 de la vente du 14/12/2005) où les toitures vues d’en haut sont noyées dans le tissu végétal où le rouge structure la composition. Virginie Journiac, Experte agréée par la C.E.C.O.A., la F.N.E.P.S.A. et la C.E.D.E.A.
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