MUSEE DE LOUVRE – Paul GAUDIN (1858-1921, ingénieur et arché - Lot 72

Lot 72
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Estimation :
1500 - 1800 EUR
MUSEE DE LOUVRE – Paul GAUDIN (1858-1921, ingénieur et arché - Lot 72
MUSEE DE LOUVRE – Paul GAUDIN (1858-1921, ingénieur et archéologue) / Important fonds de plus de 300 dessins et «crobars» exécutés par Paul Gaudin – L’intérêt pour Paul Gaudin est à double entrée: il est une personnalité importante de l’Histoire du Chemin de Fer et l’un des plus grands donateurs d’archéologie du Musée du Louvre – Ce personnage au destin exceptionnel débute sa carrière comme ingénieur aux Chemins de Fer de l’Ouest, il est affecté à Rambouillet à la fin des Années 1870 puis durant les Années 1880 à la direction d’Alençon (où il a pour collègue Fulgence Bienvenüe), c’est la grande époque du chemin de fer et son expansion, il devient un ingénieur recherché et consulté (en 1885 c’est lui qui étudie l’établissement du train de ceinture de Berlin), en 1892 il part en Turquie diriger la ligne de chemin de fer Moudania-Brousse, en 1894 il est directeur du chemin de fer de Smyrne-Cassaba, chargé de l’extension de la ligne, en 1906, le Sultan ottoman le nomme directeur général de la ligne du Hedjaz reliant Damas à La Mecque, il devient un personnage-clé du Chemin de Fer, choyé par le gouvernement français car sa position en Empire ottoman y renforce le rayonnement de la France – Etabli à Smyrne, il se passionne pour les antiquités et se constitue une riche collection en archéologie, d’autant plus Smyrne à la fin du 19ème siècle connait une frénésie de constructions neuves dans ses faubourgs qui fait surgir de son sous-sol des centaines d’objets qu’il s’acharne à sauvegarder – Très vite, de collectionneur impulsif, il commence à entreprendre des fouilles et obtient des Ottomans des concessions et même une mission du gouvernement français – Archéologue amateur, il finance mais devient également marchand, il ne fait cependant pas moins don de plus de 2100 objets archéologiques au Musée du Louvre / LES DESSINS: ils sont de tous formats, la plupart sur du papier en réemploi, ce qui permet de les situer dans le temps, au fur et à mesure – Quelques pages de carnets à dessin datent des Années 1860 et sont des dessins de jeunesse (Dans les Années 1870, il est au Lycée Saint-Louis à Paris et s’amuse déjà à croquer ses camarades et professeurs, ensuite, jeune ingénieur, il entre à la fin des Années 1870 aux Chemins de Fer de l’Ouest, à Rambouillet et à Epernon, puis dans les Années 1880, à la direction d’Alençon – Il s’applique, en dilettante, à croquer tous les personnages de son entourage, c’est un bon portraitiste et on comprend que la maitrise du dessin lui permit par la suite d’établir des relevés archéologiques très précieux – Certains portraits sont effectués au dos de ses cartes de visite, un autre au dos d’un ticket de train de la South Coast Railway britannique, beaucoup sont nommés (Alba, chef de gare Cherbourg, Buhon, mécanicien de la machine avariée de Courville, Mr Yvart notaire à Alençon etc.), il aime à caricaturer les politiques de son époque (Jules Ferry, Grévy, etc.), dessine des scènes de projection de lanterne magique (l’une est en réemploi sur un fragment de lettre adressée à Fulgence Bienvenüe), l’ensemble est très vivant
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