LA REVOLUTION FRANCAISE EN DIRECT/ Rare témoignage sur le vi - Lot 310

Lot 310
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LA REVOLUTION FRANCAISE EN DIRECT/ Rare témoignage sur le vi - Lot 310
LA REVOLUTION FRANCAISE EN DIRECT/ Rare témoignage sur le vif: lettre autographe signée duCitoyen DUPON, écrivant de Paris le 2 juillet 1792, à son ami leCitoyenJean-Baptiste BonnetàMiramont (Lot & Garonne), 4 p petit in-4 - Les deux amis sont compatriotes et tous deux négociants, principalement en vins et spiritueux, ils sont en affaires, Bonnet achète les vins à Bordeaux et les livre à Dupon, ils communiquent par l’intermédiaire dePierre Boussion, chirurgien de Lauzun (près de Miramont) membre de l’Assemblée Nationale (qui sera élu à la Convention Nationale) et qui est associé dans leurs affaires [La transcription a été faite en orthographe moderne pour une meilleure compréhension]: Après s’être entretenu de leurs affaires, il en vient à l’actualité, «Je vous ai marqué dans ma dernière [lettre]les événements du 20 juin. Une foule d’adresses sont déjà parvenues à l’Assemblée Nationale, les unes approuvaient le peuple, les autres demandaient qu’il soit puni. Le département de Paris veut faire le procès à la municipalité mais le maire et le procureur de la commune se moquent d’eux. Enfinl’intriguant La Fayettea quitté son armée ou celle qu’il commande car elle n’est pas à lui, pour apporter une pétition à l’Assemblée Nationale le 28 juin, qui dit qu’il vient au nom de tous les braves gens du Royaume demanderla punition des auteurs instigateurs du trouble du 20 juin, pendant que c’est son Etat-Major et la Cour qui l’ont sollicité. Il a été le fondateur des Amis de la Constitution, aujourd’hui il veut que les sociétés soient détruites, jugez de son caractère. Si l’Assemblée avait eu plus d’énergie lorsqu’il a débité tousses galimatiasà la barre, elle l’aurait fait conduire à Orléans, c’est une justice qu’elle devait à la Nation,la Nation serait purgée d’un vampire qui la tourmentera toujours, par son intrigue et son ambition - La nuit du 24 au 25,une terreur paniqueavait saisi la Cour, croyant voir arriver le faubourgs Saint-Antoine sur son dos, le Ministre de l’Intérieur a donné des ordres de faire battre l’appel dans tout Paris à 4 h du matin.L’Etat-Major aristocrate a reçu des ordres inconstitutionnels, cela a réveillé et effrayé tous les honnêtes citoyens. Environsdeux milles Garde-Nationales se sont rendus au château où ils sont restés jusqu’à 11 heures. Les braves gens du faubourg étaient fort tranquilles à leur travail,Sa Majesté pour dédommager cette Garde si active leur a fait l’honneur de la passer en revue. Qu’était cette Garde? c’était la nouvelle aristocratie qui ne montait jamais des gardes, quine prenait les armes que pour exterminer le peuple sans-culottes, disait-il, le temps viendra où on leur fera monter leur garde à leur tour, làils apprendront l’Egalité qui doit régner entre tout le peuple français. Là nous leur diront:c’est donc vous perfides agents de l’Ancien Régime, qui voulez sacrifier à votre ambition tyrannique cette portion de peuple des faubourgs.Rappelez-vous et tremblez, quec’est ce même peuple qui a assiégé la Bastille, qui a mis en fuite les abominables tyrans qui désolent la France au 14 juillet 1789 - La France entière a admiré leur courage et l’Europe entière a été saisie d’étonnement,lâches et perfides que vous êtes, si vous persistez dans vos scélératesses nous allons invoquer tout le peuple français et nous leur dirons: Citoyens amis de l’Egalité et de la Liberté, reconnaissez vos droits, soulevez vous tout entier comme au 14 juillet 89, pour venir fondre sur ces scélérats qui croyaient que c’est la fortune seule qui donne des sentiments d’homme et de vrai citoyen - Je vous déclare mon ami quele parti aristocratique dominerait dans Paris si les vrais amis de la Liberté ne faisaient pas sentir que cette classe indigente ne veut faire aucun mal, qu’elle en demande autre chose, que l’on adoucisse son sort, que cette classe est le vrai peuple, le vrai citoyen toujours aux aguets et toujours en butte contre les tyrans qui cherchaient à l’opprimer - Vivons dans l’attente des événements, etrestons toujours unis, bannissons de nos idées tous ces anciens préjugés et n’agissons plus que pour le maintien de l’ordre et la tranquillité publique - Voilà les sentiments de celui qui a le plaisir de se dire votre véritable ami»; Et en P.S.: «Le 3 juillet avant de cacheter ma lettre je veux m’entretenir un moment avec vous sur les nouvelles d’hier. L’on a appris queMr Luckneravait reçu des ordres de la Cour de faire reployer son armée vers Lille, d’abandonner Courtrai, Menin et Jemappes qu’il avait conquis, mais une nouvelle bien plus atroce est quel’avant-garde de cette armée en quittant Courtrai a fait mettre le feu aux 3 faubourgs de cette ville, je ne me permettrai aucune réflexion, je me contente d’en frémir d’horreur - La municipalité de Paris a fait mettre h
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