Bon-Albert BRIOIS, de BEAUMETZ (Arras/ Pas-de-Calais 1755 – - Lot 411

Lot 411
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Bon-Albert BRIOIS, de BEAUMETZ (Arras/ Pas-de-Calais 1755 – - Lot 411
Bon-Albert BRIOIS, de BEAUMETZ (Arras/ Pas-de-Calais 1755 – Calcutta/ Inde 1801) Magistrat, Premier Président au Conseil d’ARTOIS, Député de la Noblesse aux États-Généraux de 1789, par la Province d’ARTOIS. Président de l’Assemblée Constituante en 1790. Devenu suspect en 1792, il émigre à l’étranger, aux États-Unis, puis en Inde - 4 Lettres autographes signées de CALCUTTA (Inde), 9 Janvier 1797 au 12 Février 1800, à Monsieur OLIVE à NEW-YORK: «Le Vaisseau qui vous porte ceci part le dernier du Port de Calcutta. Il n’y reste plus d’Américains… Un accord si général pour ne plus envoyer dans l’Inde ressemble bien à un embargo… Nos marchandises sont à bas prix… le beau sucre est à 6 roupies… Les mauvaises nouvelles de l’Europe sont la seule chose qui m’afflige… L’inde est tranquille. Les secousses du reste du monde y rendent l’argent rare, mais on vit sans crainte pour le présent et pour l’avenir. Il y a 8 mois, le vieux Nabab de Lucknow, capitale du pays d’Ouch, est mort. La Compagnie, son alliée, a aidé son fils naturel à monter sur le trône… J’ai fait passer … les lettres pour Madras et Pondichéry. La peinture que vous me faites de la situation des affaires en Amérique n’est pas encourageante. Ici du moins, avec des moyens, on travaille presque à coup sûr … Toutes les marchandises, et surtout les toileries sont à bas prix. Les sucres se soutiennent encore… Les bords du Ganges sont parfaitement paisibles. La rareté des occasions de vendre et le haut prix des assurances… qu’éprouvent la Compagnie… sont les seules éclaboussures que nous ressentons de la guerre. Malgré la rareté prétendue de l’argent, les souscriptions volontaires des Anglais au Bengale pour le soutien du Gouvernement et de la guerre se montent à 100 mille livres sterling. … Buonaparte est un grand général, Tamerlan en était un aussi… j’ai pris une petite plantation à 10 miles au-dessus de Calcutta, sur les bords de la rivière… Je vais cultiver et je manufacture du sucre et de l’indigo… la guerre dans l’inde n’a duré qu’un moment. Tippo avait des desseins bien hostiles… Sa mort a mis un terme à cette courte dynastie… Les Américains et les Portugais abondent à Calcutta au point d’y avilir les piastres et d’y créer la disette des toiles. Ils ont aussi pour compétiteurs les Arabes et les Nations de l’Inde au-delà du Gange qui viennent dans des espèces de jonques comme celles des Chinois, tandis que les Arabes commercent dans de beaux vaisseaux bâtis à Bombay…» (extraits)
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